Bien que soumises à des obligations de résultat avant de pouvoir toucher leurs commissions, les sociétés de recouvrement connaissent un engouement spectaculaire. En effet, le nombre des entreprises sollicitant leurs services ne cesse de croître et pas qu’un peu !
Ces dernières années, le défaut de paiement est un phénomène qui touche de plus en plus d’entreprises, qu’il s’agisse de créances bancaires ou de souscriptions inter-entreprises. En effet, c’est à peine si les sociétés arrivent à récupérer la moitié de leurs dûs après des tractations à l’amiable.
En 2015, les professionnels du recouvrement se sont vus particulièrement sollicités avec une hausse de 15 à 20% des dossiers confiés. On remarquera que pour des raisons d’ordre stratégique, seuls les impayés inférieurs à 100 000 euros sont traités en externe.
Il faut savoir qu’un important volume de créances ne génère pas systématiquement un gros chiffre d’affaires, surtout lorsqu’on sait que les sociétés de recouvrement ne sont payées qu’au résultat. On parle alors de « commissions ».
Généralement, le montant de la commission à percevoir dépend majoritairement des accords entre les parties prenantes, de l’ancienneté de la créance et aussi, de la nature des procédures à engager. En raison d’une forte concurrence dans le secteur, les prix pratiqués sur le marché ont fortement baissé ces deux dernières années : 5 à 15% pour les dossiers inter-entreprises et 10 à 15% pour les impayés des sociétés financières en raison des montants enregistrés qui sont généralement de faible importance.